Porter son roman autoédité

Premiers pas d’un roman autopublié

Mon roman « Jeux d’équilibre » a fait ses premiers pas d’autoédité début mars. Où en est-il deux mois après ?  Près de deux cents romans se sont écoulés et les ventes sont constantes, ce qui est un signe positif ! Cependant, je ne peux pas parler de flambée. Loin des 10 000 exemplaires qu’il faudrait atteindre pour être, éventuellement-peut-être-à voir, repérée par une maison d’édition. La naissance d’un roman autoédité se fait sur le long cours. Puisque je ne bénéficie ni de la force de frappe ni du réseau d’une ME traditionnelle, il faut savoir être patient. Et sincèrement, deux mois c’est peu.

Quelles étapes mon roman a-t-il franchies aujourd’hui ?

Dans un premier temps, mon réseau proche et mes bêta-lecteurs ont été mes premiers acheteurs et les premiers à commenter sur les réseaux. Je les en remercie chaleureusement, leur présence et leur soutien sont un carburant indispensable pour garder l’énergie. Et depuis quelques jours… m’arrivent des commentaires de lecteurs qui me sont inconnus. Et quand un inconnu se donne la peine de vous faire signe, car il a aimé votre roman, c’est juste grisant ! Cela me permet de savoir que mon roman poursuit son chemin comme un grand.

Plus globalement, quelles actions pour soutenir un roman autoédité ?

Faire exister son ouvrage est une chose, le porter en est une autre et en cette période confuse, ce n’est pas simple.

  • Les réseaux sociaux sont incontournables et des professionnels peuvent vous guider pour assurer votre présence web. Si vous maîtrisez ces outils, vous pouvez vous faire confiance et trouver le rythme de publication qui vous convient. Vous allez me dire : tout le monde n’est pas connecté, c’est vrai selon votre lectorat cible, mais il est difficilement envisageable de passer outre si on veut être visible.
  • Les signatures en librairie et espace librairie : j’ai eu le plaisir d’être accueillie par le secteur libraire de Auchan Pau. C’est une expérience extrêmement positive. À plusieurs égards : s’assumer comme auteur, accepter d’être regardé comme tel, rencontrer plus de lecteurs potentiels. Le déconfinement qui pointe son nez devrait permettre de multiplier ces occasions. Être présent physiquement est tout aussi important que de l’être virtuellement (of course !)
  • Avoir un site et le faire vivre… bon, ça, c’est presque un job à temps plein. Le site en lui-même ne suffit pas pour se faire connaître, mais quelqu’un qui vous cherche doit avoir plaisir à vous trouver et à sentir que votre site « vit ».
  • La presse locale… et oui, le magazine de votre commune, le journal local… Fouillez votre boîte aux lettres et regardez plus attentivement les feuillets qui traînent dans les salles d’attente. Il y a là le moyen de toucher d’autres lecteurs. À adapter selon la cible de votre roman…

L’autoédition ? Une aventure fabuleuse qui demande du temps et de la conviction.

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