De l’écriture à l’autoédition

Un premier roman

Lorsque j’ai écrit ma première histoire, il y a cinq ans maintenant, je n’ai pas envisagé autre chose que le parcours traditionnel et j’ai envoyé mon tapuscrit selon les procédures consacrées aux grandes et moins grandes maisons d’édition. La plupart des maisons répondent. J’ai pu observer, d’ailleurs, que les plus grandes sont les plus réactives alors que les plus petites répondent peu voire pas du tout (elles sont certainement davantage submergées).

Face à cette invitation, mon premier réflexe a été le rejet. À quoi bon s’acharner à s’autopublier si personne n’accorde de valeur à votre travail ? 

J’ai donc, dans un premier temps, snobé le procédé. Et j’ai écrit un second roman. Même parcours même résultat, et pour pimenter l’aventure le confinement s’est imposé un mois après mon premier envoi. Coup d’arrêt.


Nouvelle stratégie : L’autoédition

Je me suis entourée d’une conseillère littéraire, Anne-Sophie Monglon, qui m’a permis de prendre de la hauteur et de retravailler en profondeur mon texte. Il ne faut pas oublier l’essentiel : vouloir publier ses écrits, c’est s’affronter à un lectorat. C’est penser que ce que l’on écrit va pouvoir plaire, et c’est bien le plus important avant de fustiger les autres de leur non-reconnaissance. 

Une fois satisfaite de mon roman (l’est-on jamais vraiment ?). Je l’ai de nouveau envoyé aux maisons d’édition… octobre 2020. Je vous laisse deviner la suite. Non, le confinement n’a pas aveuglé les comités de lecture, mais il rendait la période peu propice à la découverte de nouveaux auteurs.

La question de l’autoédition s’est alors posée avec un peu plus de force. Pourquoi pas, finalement ? Après tout, si mon roman ne plaît pas, eh bien soit! Je poursuivrai avec un troisième, mais je ne serai pas restée les bras ballants. 

Devenir auteur indépendant

Cette décision prise, je me suis sentie pousser des ailes, et la réalité m’a rattrapé :

  • Faire corriger mon tapuscrit ! Penser que votre meilleur ami, hyper calé en orthographe, viendra à bout de votre texte est un leurre. Seul un professionnel, averti et doté d’un logiciel adéquat peut mener ce travail au cordeau, à mon avis. Orthographe, grammaire, mise en forme, ponctuation, cohérence… Pour ma part, j’ai fait appel à Sandrine Marcelly, je crois que c’est une économie à ne pas faire. D’autant qu’un correcteur peut aussi être force de proposition.
  • Trouver une couverture : rédiger dix pages du roman est nettement plus aisé que de penser sa couverture ! Il m’a fallu tergiverser longtemps et effectuer des essais peu glorieux avant de faire un choix. 
  • Le texte de quatrième de couverture : il existe des professionnels pour vous y aider. Ce n’est pas le choix que j’ai fait et je ne saurai pas encore vous dire si j’ai eu raison ou pas. Une chose est certaine, il est important de faire lire ces quelques lignes. Vous pouvez faire appel à ceux qui vous entourent et qui ont lu le livre pour savoir ce qu’ils en pensent. Vous pouvez solliciter des personnes qui ne le connaissent pas pour leur demander ce que cette quatrième couv’ leur inspire.
  • Qui va imprimer mon livre ? Là encore, c’est une jungle parfois difficile à cerner. Pour ma part, j’ai suivi le parcours d’une amie qui a elle-même édité un roman et me suis appuyée sur son expérience avant de faire le choix de BOD. Il n’est pas le plus avantageux financièrement, mais il est le plus confortable. Anais W est encore une fois de bons conseils à ce sujet.


Et après ? Au moment où je vous écris ces mots, mon livre vient de sortir… mon seul recul est celui d’avoir donné vie au roman, mais il ne gage en rien de son avenir. À suivre…

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